expression de vie

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Thérapies

Mes Guides, mes thérapeutes en partant de l'instant :

 

Martine GERCAULT

 

 

Comme en son temps l'épreuve de ma dépression "accoucha" de toute l'aventure thérapeutique qui suivi, celle traversée en septembre 2008, sous la forme d’une combinaison d’évènements (une anesthésie, une opération et enfin l’annonce d’ un lymphome auquels j'ai donné nom de « mal à vivre") génère tout naturellement une reprise concrète de cette dernière, si tant est qu’elle se soit interrompue.

 

Ces deux "initiations" considérées comme "majeurs" restent en l'instant les évènements les plus marquant de ma vie en ce qui concerne mon "évolution", ma qualité d'Être Humain.

 

"Aller plus loin" tel est alors ma motivation, je sais que je dois agir, "purger" autant que faire se peut tout ce qui pourrait induire la maladie, l'alimenter en entravant ainsi une possible guérison. Dans le même temps regarder en face la mort, la mienne, pour me libérer afin de vivre !

 

Je savais qu'il restait des zones d'ombre, des endroits où je ne m'étais pas encore aventuré. J'y pensais oui, mais remettais toujours à plus tard cette action pour des tas de raisons.

 

Non pas que je pense qu'il est possible ni souhaitable de "tout" régler en soi. Mais chacun d'entre nous suivant les situations, sa conscience et son parcours peut sentir, s'il n'est pas trop anesthésié, s'il s'accorde ou non du temps. S'il est en harmonie, en accord avec lui-même et évaluer ainsi son degré de malaise de "non-vie".

 

Il y a  ce "lieu d'équilibre" en soi à réactualiser sans cesse suivant les circonstances et nos prises de conscience. Lieu où tout devient plus facile pour celui ou celle qui "cherche" sachant qu'il n'y a rien "à trouver", sinon "à re-trouver" ou simplement laisser advenir.

 

J'ai l'image de ces anciennes pompes à eau actionnées à la main; il fallait pour les amorcer faire preuve de beaucoup d'énergie, ensuite il suffisait d'accompagner le mouvement avec très peu d'effort et l'eau coulait d'elle-même.

 

Dans l'urgence, je pense alors à une nouvelle technique appelée EMDR. Je sais que David SERVANT-SCHREIBER le neuro-psychiatre reconnu et connu du grand public par ses écrits, forme des personnes à sa pratique. 

 

Le "hasard" me guide vers Martine GERCAULT après plusieurs contacts infructueux avec des personnes exerçant près de chez moi.

 

Avec elle je rencontre une toute autre technique, laquelle m'intéressait depuis longtemps, "la respiration holotropique" mise au point par le psychiatre Stanislas GROFF (Martine a été formée directement par lui).

 

J'avais lu un livre et des articles à son sujet mais n'avais jamais expérimenté cette technique. Par contre j'en avais pratiqué une autre durant plus d'un an, créé par Léonard ORR, avec laquelle elle a un point commun. Il s'agit du "Rebirthing". Ces deux disciplines, bien que différentes, utilisent le pouvoir de la respiration pour atteindre des états modifiés de conscience.

 

Mais la "synchronicité" chère à C.G. JUNG ne s'arrète pas là. Revenons quelque temps avant ma rencontre avec Martine pour analyser la situation. Dans ma "peur panique" de devoir subir une opération, j'ai eu "le réflexe", l'intuition de modifié la portée et la signification de cet évènement en remplaçant simplement le mot "opération" par un autre "initiation". Là plus de peur ou tout au moins une appréhension acceptable, je suis comme en "terrain connu".

 

Un petit mot à l'origine de l'affaire, "curare". Juste après mon rendez-vous avec l'anesthésiste, j'effectue une recherche sur internet concernant les nouvelles substances utilisées en ce domaine (le souvenir des vapeurs d'éther me hante). Et là ce mot apparait, il me parle, me semble familier, "me vouloir du bien". Paradoxal non ? C'est à l'origine un produit utilisé pour chasser donc pour tuer. Un monde peuplé de guerriers, de sorciers, de shaman, d'esprits, de plantes de pouvoir, d'animaux m'apparait. Nos origines.

 

Maintenant revenons au parcours de ma thérapeute, Martine a également suivi et suit des formations aux techniques chamaniques. L'une avec Michael HARNER et l'autre avec Sandra INGERMAN. J'ai pourtant l'habitude désormais de ce genre de phénomènes mais il me surprend encore.

 

Guidé par je ne sais quel "esprit", j’entrais en fait, et surtout sans le savoir encore, dans le domaine du chamanisme. Depuis certains faits passés ont pris un tout nouveau éclairage m'apportant de précieuses informations.

 

Je "travaille" donc à partir de l'année 2008 avec Martine en séances individuelles me rendant parfois le week-end aux séminaires de groupe (séminaires de respiration holotropique et chamanisme nommés "puissance du vivant" qu'elle anime avec l'aide de Chris BIRCKETT).

 

Vous pouvez vous faire une idée de "la richesse de son parcours" et des techniques employées en vous rendant sur son site.

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Danielle SOUAREZ

 

Je choisis de poursuivre ma cure avec cette thérapeute recommandée, parmi d'autres, par ma psychanalyste, Karine ROMERO-BERTRAND, juste avant son départ, mon "abandon".

 

Encore et toujours "une femme".

 

Danielle SOUAREZ est d'obédience Jungienne, je reviens donc à mes premiers amours, si je puis m'exprimer ainsi.

 

En effet Jung sera et est pour moi un personnage important dans mon parcours.

 

C'est reparti pour 2 ans.

 

Avec Danielle j'accomplirais un "travail" orienté sur l'enracinement, la structure, "avoir les pieds sur terre".

 

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Karine ROMERO-BERTRAND

 

D'abord en "face à face" lors des premières séances, je fais très vite, et pour la première fois, l'expérience "du divan".

 

Durant environ deux ans je "travaille" avec Karine ROMERO-BERTRAND, psychanalyste d'obédience Lacanienne.

 

Ma cure s'interrompt "en plein vol" suite à son départ pour une région éloignée où elle suit son futur mari.

 

Le transfert étant alors bien en place, je rejoue le thème de "l'abandon" tout en minimisant encore une fois les effets de celui-ci.

 

 

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Marie-Josée MÉRIGEAU

 

 

Ma première "aventure thérapeutique" débute fin 1989, cinq ans après ma dépression.

 

C'est ma compagne du moment, qui en est l'instigatrice en faisant le premier pas.

Moi qui l'encourageais à le faire, je suis curieusement perturbé, contrarié de son "passage à l'acte". Peur qu'elle "change" ? peur de "la perdre" ? certainement. Je sais que notre couple n'est pas construit sur une "base sereine" mais "évolutive".

 

Il faut dire que je suis convaincu de l'efficacité d'une thérapie, ceci à condition d'être véritablement prêt, motivé, et de choisir la bonne personne.

 

Un week-end, alors que je suis avec elle et l'une de ses amie Raïssa (celle-là même qui lui a recommandé sa thérapeute), nous déjeunons et passons un joyeux moment à discuter.

 

A la fin du repas Raïssa sort un jeu de tarot et nous propose de tirer une carte. Je ne connais pas particulièrement celles-ci, ni leur utilisation en tant que support projectif.

Pour moi, jusqu'à présent les mots "cartes et tarot" évoquent la voyance.

Je me prête au jeu en riant, tire une lame, l'arcane 21, "le monde". Juste un petit bout de carton coloré. Là je deviens subitement pâle et sérieux, ne me demandez pas pourquoi, je parle. En état second je dis ce qui me vient spontanément à l'esprit. Ce que je ne percevais pas, ce qui était refoulé.

 

C'est un peu comme si je voyais, à travers le symbolisme du graphisme et des couleurs de cette arcane, "ce" qui m'empêche d'être moi-même. Pour la première fois je place des mots sur "ce" qui ne va pas.

 

Une "parcelle de mon inconscient" c'est engouffré par cette petite porte.

 

La semaine qui suivit, je prenais contact avec Marie-Josée qui sera ma thérapeute durant environ deux ans.

 

Avec le recul je m'aperçois de ce que je peux nommer une "répétition temporelle". En ce sens en effet, chaque tranche de thérapie, aura approximativement la même durée, deux ans. Je semble ne pas oser franchir une "limite".

 

Actuellement je l'ai dépassé, après avoir encore une fois failli y "succomber" (au propre "lymphome" comme au figuré "mal à vivre").

 

Avec Marie-Josée Je travaille plus particulièrement en psychogénéalogie et, en complément, avec David à l'aide de "techniques corporelles".

 

Le matériel émotionnel vécu durant le travail avec David étant ensuite repris et utilisé avec Marie-Josée.

 

Je participe également à cette époque à mes deux premières séances de thérapie de groupe.

 

Décapant, j'emploie ce mot à dessein pour signifier la puissance des énergies mises en jeu dans un groupe. Que de beaux échanges, que d'émotions, des larmes, des rires, de la colère, de la joie, que de partages avec des personnes que, pour la plupart, nous ne reverrons jamais.

 

Le travail de groupe est, à l'époque, ce que je redoutais le plus.

Pourtant une fois "intégré" à ce dernier quelle opportunité de progression, de connaissance de soi et des autres.

 

Ma thérapeute très intuitive m'invitera à la seconde séance, "la relation au père". Je sors de ce week-end épuisé par un travail intense. L'un des participants se trouve parmi nous car son père est en fin de vie, un autre parce qu'il vient "de perdre le sien". J'ai été happé, impliqué à chaque instant, dans chaque "passage", dans chaque "histoire", dans chaque "problématique".

 

Peu de temps après ce stage, celui que je considère comme "un père", Jacques, (mon "beau père") compagnon de ma mère, décède alors que rien ne pouvait le laisser prévoir.

 

 

 



18/03/2012
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