expression de vie

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Questions

Citation

 

"Il est important de nous souvenir que nous sommes Energie. Einstein nous l'a appris. Et l'Energie ne peut pas être créée ou détruite, elle change simplement de forme. Le secret, c'est donc de parvenir à influencer cette énergie."
Rondha Byrne

 

 

La mort.

 

Le mot semble signifier que nous la connaissons puisque nous la nommons, mais qu'en est-il vraiment ?

 

La mort, une invention du mental ? 

En effet, qui est concerné par la mort ?

Qui en parle ou évite d'aborder le sujet ?

Qui est fasciné ou horrifié ?

Qui a peur de la mort ?

Qui parfois la souhaite ?

Qui souffre à la pensée de devoir mourir ?

Qui pense que ce serait un soulagement ?

Qui cherche sans cesse à garder le contrôle, à savoir ?

 

Nous nous faisons tous une idée de la mort ("toute une idée" également) et si certains semblent en ce domaine avoir certitude d'autres doutent.

 

Nous pourrions aussi affirmer, en toute logique, cette phrase souvent énoncée "personne n'en est revenu pour nous en parler".

 

Partons de ce point de vue et pour le contourner, ou plutôt le retourner, abordons le problème autrement tout en utilisant la même logique.

La vie nous connaissons, ou du moins pensons la connaître, en tout cas nous l'expérimentons en l'instant.

La mort c'est "autre chose" et mis à part le vécu de certains états modifiés de conscience, elle échappe à notre expérimentation tant que nous ne la vivons pas.

 

Mais il reste "l'autre bout", la naissance, et là nous l'avons tous expérimentée ! 

 

A partir de quels moments avons nous pris conscience d'être en vie, puis celui d'être mortels ? Avant ces prises de conscience n'étions-nous pas vivants ?

 

En passant nous pouvons en déduire que le concept appelé "prise de conscience" semble nécessaire et très important, sinon primordial pour un "être humain" ?

 

Méditons sur ces quatre questions :

- avant notre naissance où étions-nous ?

- à notre mort où allons-nous ?

- n'est-ce pas le même lieu, le même état ?

- et actuellement où sommes-nous ?

 

Réfléchissons aussi :

La mort ? oui mais de quoi ? de qui ?

 

De l'esprit, impossible il est immatériel, nous ne pouvons pas attraper une pensée ...

OUI ou NON ?

 

De l'Âme, impossible elle est considérée éternelle ...

OUI ou NON ?

 

Vous ne croyez pas à l'âme ?
Alors aucun problème, si elle n'existe pas, de ce fait elle ne peut pas mourir ...

OUI ou NON ?

 

Nous pouvons donc affirmer qu'en ce domaine de "croyances opposées" le résultat, lui, reste le même ...

OUI ou NON ?

 

 

Reste le corps, ah oui, le corps, enfin "quelque chose qui meurt" !

Quoique ... pas si simple ... 

 

Si je prends l'exemple d'un enfant qui joue au lego, il va à l'aide des "petites briques" créer une forme ...

OUI ou NON ?

 

Lorsqu'il en a assez de cette forme, il va la démonter pour récupérer les "briques" afin d'en créer d'autres. Il ne va pas jeter les briques, il les "réutilise" ...

OUI ou NON ?

 

 

Nous pouvons donc dire que les formes se succèdent, changent, mais ce
qui les composent, les briques, demeurent ...

OUI ou NON ?

 

En imageant, nous pourrions aussi le signifier ainsi : "en quelque sorte", ce sont les formes prisent par les briques qui meurent et non les briques elles-mêmes ?

 

Et maintenant, à l'aide des connaissances scientifiques actuelles posons-nous la question : que fait "la nature" avec toutes les particules constituant notre corps ?

 

 

Prenons un exemple encore plus précis en choisissant les molécules d'eau qui composent en grande partie nos tissus, 70 à 80 % environ paraît-il, meurent-elle ? Ne sont-elles pas simplement recyclées ? Cette eau d'où vient-elle ? Où va-t-elle ?   

 

 

Ces molécules d'eau en nous sont-elles les mêmes que celles qui jadis constituaient en partie le corps des dinosaures ?

 

L'eau que nous buvons est-elle la même que celle que buvaient ces animaux disparus ?

 

    

 

à méditer

 

 

Extrait : "Les définitions de la mort"  par Marc-Alain DESCAMPS

 

 

définitions scientifiques

 

 

 

Les définitions médicales et administratives. Les médecins ont constamment changé leurs critères de la mort. Scientifiquement, on est donc amené à distinguer bien des morts : clinique, cérébrale, physiologique, biologique, fonctionnelle ...

 

1) la mort clinique. C'est la constatation par un médecin des premiers signes d'apparition de la mort. Il constate d'abord la disparition du regard, devenu fixe, avec la dilation da la pupille, qui devient ovale On peut parler de mort respiratoire que le médecin cherchait aux siècles derniers en mettant un miroir sur la bouche du patient pour voir s'il y avait ou non formation de buée. Puis vient la mort cardiaque par arrêt du coeur sans qu'on ait réussi à le faire battre à nouveau (massage, choc électrique, défibrilateur ...). Le médecin pratique des tests : à la fluorescéine d'Icard (1948), à l'H²S avec un papier qui noircit par élimination du soufre, ou à l'éther qui lors d'une piqure intramusculaire ressort en jet en cas de mort (1958).

 

2) la mort encéphalique ou cérébrale. Le problème d'une nouvelle définition de la mort est apparu en 1959 à la 23ème réunion internationale de neurologie lorsque Mollaret et Goulon ont décrit le "coma dépassé" qui survient lors des réanimation. Les intellectuels ont alors admis que l'homme est plus dans son cerveau que dans son coeur et que l'on est mort alors que tout le corps est "vivant" mais que le cerveau ne fonctionne plus. Le fondement de cette nouvelle définition est purement philosophique : la pré-éminence du cerveau. On accorde soudain plus d'importance au cerveau qu'au coeur.

 

c) la mort administrative. Il existe maintenant une définition officielle de la mort en France. C'est celle de la Circulaire Jeannenay n° 27 du 24/04/1968, qui, en fait, reprend mot à mot la description de Mollaret et Goulon de 1959, avec ses trois conditions :

 

1. la constatation des quatre signes fondamentaux : 1. abolition contrôlée de la respiration spontanée 2. abolition de toute activité des nerfs crâniens 3. perte totale de l'état de conscience, à l'exception des réflexes du tronc et des membres 4. un électroencéphalogramme plat pendant trois minutes.

 

2. l'élimination des étiologies simulatrices comme intoxication, hypothermie, troubles métaboliques ...

 

3. un délai d'observation minimum, mais variable selon l'étiologie, où ces signes sont constants.

 

On voit combien cette définition reste imprécise, il faut que cela dure "un certain temps", on est passé de 3 à 30 minutes d'électroencéphalogramme plat et maintenant à deux EEG à 6 heures d'intervalles par deux médecins différents ou une angiographie cérébrale. Et ce n'est pas suffisant. On n'a atteint en fait que la première étape de la mort, mais c'est cela qui permet tous les prélèvements d'organes vivants sur le corps d'un individu mort ! Mais ceci ne se pratique pas ni Japon ni dans la plupart des pays musulmans qui ne veulent pas que l'on prélève des organes sur un corps "le coeur battant". 39% des Français considèrent que ce n'est pas une mort véritable.

 

D'ailleurs une enquête récente sur les médecins préleveurs montrent qu'eux-mêmes ne parlent de mort qu'après leurs prélévements. Le plus révélateur de l'absence de définition incontestable de la mort est l'étude de l'heure du décès portée sur le certificat de décès. Selon l'enquête de France Transplant cela peut être selon les hôpitaux : l'heure d'entrée au bloc opératoire pour les prélèvements, l'heure du clampage de l'aorte ou bien l'heure du débranchement du respirateur.

 

Cette absence de définition de la mort se répercute sur le statut incertain de ces vivants/mourants. Et cela va de plus en plus se généraliser avec les transplantations d'organes. Des individus, déclarés en état de mort cérébrale, (donc officiellement morts), continuent à être soignés et nourris (pour éviter la mort physiologique) dans l'attente d'un prélèvement d'organe, en tenant parfois les personnels paramédicaux dans l'ignorance de la mort de ce "cadavre vivant", dont ils continuent à s'occuper avec dévouement parfois jusque pendant 10 jours.

 

4) La mort physiologique, dite mort cadavérique ou mort froide. Puis va s'installer progressivement la mort physiologique avec le froid du cadavre et sa paleur caractéristique puis vient la paralysie et s'installe la rigidité cadavérique. Le cadavre se vide.

 

5) la mort biologique. Enfin arrive la mort biologique qui suit avec l'explosion des cellules et des tissus, la liquéfaction, la putréfaction avec émission de méthane et d'odeurs nauséabondes, enfin les chairs qui se détachent des os. Mais ceci ne se produit pas toujours et ne résout pas encore les problèmes des corps incorruptibles, myroblytes, des cadavres parfumés, etc. Ils ont été étudiés en particulier par le Dr. Larcher dans La mémoire du soleil (Désiris, 1990).

 

6) la mort fonctionnelle. Mais cela n'est pas suffisant car il reste la mort fonctionnelle : toutes les fonctions ne sont pas encore abolies et sur des cadavres la barbe et les ongles peuvent encore continuer à pousser.

 

2. Le mourir. Nous concluons donc qu'il faut remplacer "la mort" ( l'acte instantané) par "le processus du mourir", ou transformation progressive avec bien des étapes successives. La mort n'existe pas en tant qu'état soudain et instantané : vivant ou mort, en un instant on serait passé de l'un à l'autre. Ce qui existe à sa place c'est "le processus du mourir", un long et lent processus avec bien des étapes qui font que l'on est de plus en plus mort. Ceci est conforme à la définition de Bichat : la vie est "l'ensemble des fonctions qui résistent à la mort".

 

Les rescapés de la mort et les témoins d'Expérience de Mort Imminente (EMI) ne disent pas autre chose. Ils ont été dans les zones frontières, à la porte de Thanatos, aux confins de la mort. Dans cet état intermédiaire entre la vie et la mort, on a déjà bien avancé dans le processus du mourir, mais l'on n'est pas complètement et définitivement mort. Les témoins d'EMI ont commencé à mourir en franchissant les premières étapes, mais jamais les dernières. Et cette découverte de la nouvelle science occidentale de la mort était bien connue depuis longtemps des Tibétains. Leur étude expérimentale du processus du mourir les avait amené à conclure qu'il faut parfois jusqu'à 49 jours pour que le processus du mourir soit complètement achevé. C'est ce qu'expose leur Livre de la mort et de la vie (Bardo-Thödol).

 



30/03/2012
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