expression de vie

Le SRI-LANKA

Le serpent, un python, à l'époque je ne m'intéressais pas encore au chamanisme.

1990 mon voyage initiatique.

Je suis en plein "abandon", de mon ancienne vie, de moi-même, de mon égo, je traverse une véritable "crise spirituelle", la dépression (ma première initiation) fait son effet à retardement.

Étant momentanément absent, la personne qui partage alors ma vie est chargée d'organiser notre prochain voyage.

Nous étions "tombés" d'accord pour les U.S.A. et comme elle avait une amie qui travaillait dans une agence de voyage cela devait lui faciliter la tâche.

De retour elle m'annonce que la destination a changé, au lieu de New York, se sera le Sri Lanka, les billets sont déjà pris.

Le nom ne m'évoque rien, alors elle précise " Ceyland " et là le processus du voyage est en marche.

En plein lâcher prise j'accueille avec joie cette incroyable destination !

La guerre du Golf menace, j'ai peur de prendre l'avion, un long voyage m'attend, mais ne prenant rien d'autre que quelques granules homéopathiques pour le paludisme, je me lance dans cette aventure.

En fait en "état second", je le resterais durant toute la durée de ce séjour intense et inoubliable.

Lorsque la porte de l'avion c'est ouverte sur la piste de l'aéroport de Columbu, ce fut un choc. Le manteau de chaleur moite et humide qui m'enveloppa, les senteurs épicées, les flagrances de fleurs tropicales pourtant mélangées à l'odeur de kérosène, me donnèrent l'impression de rentrer à la maison, moi qui n'avais pratiquement jamais quitté la région parisienne.

Moment fort : Aux sons des tambours sacrées, nous assistons à la cérémonie de la "dent de Bouddha" dans le temple au toit d'or de Kandy; nous sommes dans la foule en pleine transe mystique, l'occident est bien loin.

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Les U.S.A. la Floride

Un voyage et quel voyage.

Il faut préciser que j'ai toujours une "forte appréhension" avant de devoir monter à bord d'une machine volante.Celle-ci me vient d'un évènement dramatique vécu dans mon enfance, je devais alors avoir 11/12 ans.

Un de mes camarades et voisin, Bernard GRIS, trouve la mort dans un accident d'avion, une caravelle. Il avait l'habitude de rejoindre son père qui travaillait en Afrique.

Ce jour là, veille de son départ, alors qu'il était passé me dire au revoir, il me manifesta en paroles et en comportements le curieux état dans lequel il se trouvait.

Mélange inhabituel d'inquiétude, d'hésitation, un peu comme "s'il avait un pressentiment". Ce fut la dernière fois que je le vis.

Il me faut donc une vraie motivation pour que "je saute le pas" et franchisse la porte d'une carlingue. Une fois installé dans l'avion cette peur disparait pour laisser place à une légère anxiété.

Lors de mes séjours en Tunisie puis au Sri Lanka ce fut, à retardement il est vrai, la dépression qui fit effet.

Cette fois c'est la maladie ("ma mal à vivre") qui va servir de détonateur.

Deux évènements majeurs, deux "initiations" qui me font "lâcher prise" et ... "voler".

Lors d'une séance ma thérapeute me parle d'un centre en Floride, "l'institut Hippocrate" (voir le lien en page d'accueil) où l'on pratique une méthode appelée: "l'alimentation vivante".

Il s'agit en fait d'une "expérience" qui provoque dans un premier temps une forte désintoxication. Cette dernière entraîne rapidement la conscience que changer son alimentation agit sur des tas de facteurs, physiques, psychologiques et même spirituels.

Mais lorsque j'assiste à une conférence de Brian ici en France dans le 77, je ne le sais pas encore tout cela.

Je décide, malgré mes difficultés financières, de partir pour la Floride afin de vivre avec un groupe franco-canadien une aventure que je qualifierais d'unique.

Dany Culaud sera notre "accompagnatrice" dans ce périple, elle gère l'organisation des séjours depuis la France.

Ce que j'ai le plus apprécié dans cette approche c'est qu'elle "responsabilise", donne des informations, un apprentissage, une direction, mais n'impose rien. C'est à chacun d'en tirer les conclusions qu'il désire, d'en intégrer ou non les principes.

L'une des forces de ce séjour réside dans les rencontres, les échanges. Des personnes venues de tous pays. Des motivations différentes mais très fortes. Des vécus douloureux, parfois incroyables, beaucoup de pathologies dites graves, et pourtant je disais en plaisantant "je n'ai jamais vu autant de cancéreux heureux".

Je précise ici que l'institut ne préconise en aucune façon d'interrompre les traitements dits "classiques", je pense tout particulièrement à ceux utilisés pour le cancer car je suis concerné. Il propose juste de faire l'expérience directe d'une autre façon de s'alimenter, de penser afin d'en ressentir les effets.

Le séjour dure trois semaines.