expression de vie

Ma réaction - Mon action

Mon approche d'une possible stabilisation, d'une rémission voir même d'une guérison de mon lymphome est multifactorielle.

Ce qui n’exclut en rien l'acceptation et l'intégration de ma nature éphémère. (Processus « naissance-vie-mort »).

Mon "travail personnel" (un bien grand mot) tant sur un plan corporel, psychologique que spirituel me permet de concevoir cette approche d'une manière holistique et ouverte :

- Méthodes et protocoles médicaux "officiels" en évolution constante (avancées scientifiques, nouveaux traitements, voir les articles « informations lymphome » et visiter le site de FLE).

- Médecines dites douces, parallèles ou intégrative, alimentation, suppléments, acupuncture, homéopathie, énergie, etc. (soit pour retarder un traitement considéré comme "lourd" (en l'instant je suis toujours en abstention thérapeutique) soit pour accompagner et réduire les effets secondaires des soins intensifs telle la chimiothérapie.

- Méditations, thérapie trans-personnelle, activité sportive, etc. (afin de gérer au maximum les effets émotionnels et psychologiques négatifs, de ceux qui freinent une possible guérison ou du moins rendent la "vie" quotidienne inconfortable)

Ceci dit mon propos est de vous parler ici tout particulièrement du choix de mon approche psychologique.

En simplifiant il semble qu'il y ait en ce domaine deux principales tendances.

L'une d'elles est une attitude de lutte (exemple : souvent sous le modèle de jeux vidéos, visualisation guerrière d'un combat entre les bonnes cellules et les mauvaises), et l'autre une attitude de lâcher prise, ce que je nomme "attitude de reconnaissance" (reconnaissance).

Sans rejeter et nier l'efficacité de la première, j'ai fait le choix de la seconde tout simplement parce qu'elle me convient mieux du fait de ma structure psychologique.

J'ai été, dans le passé, inconsciemment conditionné à retourner ma violence contre mon propre corps.

Je préfère donc aujourd'hui ne plus l'agresser même s'il s'agit d'une partie considérée (peut être à tort) comme malade.

En cela je favorise des techniques de lâcher prise, de conscience. Je "reconnais" toutes mes cellules, toutes mes particules, toute l'énergie qui les assemble, tout mon « être ».

Je leur envoie de la compassion, de l'amour, tout ce qui m'a fait défaut entrainant frustration, colère, autodestruction.

C'est une reconnaissance de non-séparation, d'unité avec tout l'univers (c'est un fait), une sorte d'ouverture qui provoque la "dilution" de mon "mal être", d'un échange qui rétabli l'équilibre.

Cette façon de voir les choses m'évite de créer une nouvelle source de conflit intérieur, d'agressivité retournée, de rancune envers une partie de moi.

J'ai besoin de beaucoup d'énergie pour guérir, aussi comme dans la philosophie des arts martiaux, j'utilise celle qui semble dirigé contre moi, je la fais mienne.

Cette "vision" n'engage que moi, mais je serais heureux qu'elle puisse servir de thème de réflexion à ceux qui en auraient le désir.