expression de vie

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Ma façon de procéder "le doute raisonnable" et "l'engagement"

L'engagement sincère dans une voie n'empèche en rien de conserver un doute raisonnable afin d'éviter le piège des certitudes.

 

Afin de réfléchir, de ne pas devenir sectaire ou dogmatique, j'aime bien étudier différentes approches, avoir différents avis concernant les théories auxquelles je porte intérêt. Pour cela je me place "en pour et en contre" de mes propres idées et de celles qui, venant d'autres personnes, me semblent une piste de réflexion intéressante.

 

Par ailleurs, je n'hésite pas "à payer de ma propre personne", prenant des "risques calculés", afin d'expérimenter concrètement différentes "approches". Tout en les acceptant je garde à distance mes croyances. Je m'appuie sur elles afin d'évoluer, je les garde, les modifie ou les abandonne au gré de "mon avancé".

 

Pour exemple voici, ci-dessous, l'extrait d'un texte remettant en cause la théorie développée par l'anthropologue canadien Jeremy Narby (que j'apprécie) dans son livre "le Serpent Cosmique".

Le terme employé "ne sont que" me semble par contre bien présomptueux et cette étude qui date de l'année 2004 est à vérifier car nous sommes en 2018. La science, elle aussi, s'appuie souvent sur des concepts qu'elle abandonne par la suite lors de nouvelles découvertes. 

 

Les hallucinations, ne sont que le "reflet" de notre cortex visuel primaire. 
Selon les travaux et expériences conduits par J. Cowan, « La géométrie des images hallucinatoires est une conséquence de la géométrie du circuit du cortex visuel » : tout se passe comme si le consommateur d'hallucinogènes "interprétait" des formes géométriques créées par son cerveau, transformant les hachures horizontales qu'il perçoit en droites convergentes ; les cellules en nid d'abeille en spirales (le serpent cosmique) etc.

 

« Le cortex produit 4 formes. D'après les modèles théoriques des neurones, lorsque les yeux sont fermés et que la concentration de drogue atteint un seuil critique, quatre formes géométriques émergent dans le cortex visuel primaire.. qui deviennent visuellesLe consommateur d'hallucinogènes interprète ces formes dans son cortex comme des images ayant traversé sa pupille. Il transforme les hachures horizontales en des droites convergentes et pense voir un tunnel. De même il croit distinguer une spirale, un nid-d'abeilles ou une toile d'araignée. D'après les témoignages, Heinrich Klüver avait repéré quatre motifs caractéristiques des hallucinations. La ressemblance avec les formes théoriques sont frappantes. L'hallucination est bien déterminée par la structure du cortex. » 
Hervé Poirier, pour Science&Vie, janvier 2004

 

Extrait du site :

http://www.rationalisme.org/french/sciences_impostures.htm



30/04/2013
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