expression de vie

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Pierre Mondy

L'acteur et metteur en scène Pierre Mondy, familier du grand comme du petit écran, notamment avec son rôle du Commissaire Cordier dans la série télévisée "Les Cordier, juge et flics", est mort ce samedi matin à Paris à l'âge de 87 ans, a annoncé son attaché de presse.

Pierre Mondy avait mené de front durant plus de 60 ans une carrière d'acteur et de metteur en scène comptant près de 60 pièces de théâtre dont la célèbre "Cage aux Folles".

Pierre Mondy est décédé à l'hôpital de la Pitié-Sapêtrière des suites d'une récidive d'un lymphome, a précisé son attaché de presse. Il était hospitalisé depuis fin août. "La famille a souhaité remercier les services de la Pitié-Salpêtrière qui l'ont accompagné depuis trois ans dans son combat contre la maladie", a indiqué l'attaché de presse.

Carrière sur les écrans et sur les planches

Pierre Mondy était né Pierre Cuq le 10 février 1925 à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine). Avec son physique râblé mais vif et son oeil bleu malicieux, il s'est illustré dans de nombreuses comédies populaires comme "Le Triporteur" de Jacques Pinoteau. Il fut aussi l'inénarrable sergent-chef Chaudard pour Robert Lamoureux dans la trilogie de la "Septième compagnie".

Il a mené parallèlement une carrière prolifique sur les planches, et a fait les belles heures d'au "Théâtre ce soir" comme acteur, mais surtout en dirigeant des monstres sacrés tels que Maillan, Poiret ou Serrault dans des pièces de Feydeau, Achard, Guitry, Francis Veber, Neil Simon.

Source : le site de BFM.

J'ai rencontré cet homme sur les lieux d'un tournage à Senlis lors de ma première "figuration". Il s'agissait du film : "Les malheurs d'Alfred".

Réalisateur : Pierre Richard
Pays : France
Durée : 1h 38min
Acteurs : Pierre Richard, Pierre Mondy, Anny Duperey
Genre : Comédie
Année de production : 1971

Une petite anecdote qui témoigne de son professionalisme, de sa recherche de la perfection. Il devait, dans un plan, prononcer une petite phrase : "et maintenant, lâchez les boucs"! Et bien, tandis que la maquilleuse s'occupait de lui, il l'a répété des dizaines de fois en variant son intonation afin de trouver le juste ton. Le timbre de sa voix résonne encore dans ma tête chaque fois que je pense à ce bon moment.

Au revoir Pierre.



04/10/2012
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