expression de vie

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Le chantage affectif

Le chantage affectif.

  

Que l'on en soit l'instigateur ou la victime, il y a un prix à payer !

 

Au cours de mon enfance je l’ai subi quotidiennement de la part de plusieurs membres de ma famille.

 

Devenu adulte, ayant commencé ma "démarche" et pris de la distance, je l’ai observé et étudié à l’œuvre en moi-même et "chez les autres".

 

Il est utilisé pour manipuler les personnes de notre entourage en les culpabilisant. Il se montre extrêmement destructeur, surtout envers les enfants.

 

Je ne parle pas ici d'une simple "tendance" composante "normale" de la sphère psychologique de chacun, mais de sa forme excessive et pathologique.

 

Ceux ou celles qui y ont recours sont des êtres profondément blessés, souvent dans le déni, essayant de combler le gouffre de leurs manques affectifs.

 

Ils n'ont pas conscience qu'ils sont les seuls à pouvoir le faire à condition de grandir, devenant ainsi responsables et créateurs de leurs vies.

 

Cela demande du courage, celui de franchir la frontière d’un certain confort émotionnel, en bravant et explorant sa part d’ombre. Il est plus simple de rester sur ses positions, dans un traintrain ronronnant où l’on pense les "choses" bien rangées à leur place.

 

Ceux qui fonctionnent ainsi attribuent aux autres leurs propres "schémas psychologiques". "Ce n'est pas moi, ce sont eux". Ils se considèrent, grâce à cette "pirouette projective", comme victimes alors qu’en fait ce sont des bourreaux.

 

 

 

Ils projettent ce qu'ils jugent comme des défauts sur les personnes de leur entourage, famille, amis, relations professionnelles. Ils jugent, apposent des étiquettes.

 

Exemples :

   - Par leurs propos : "Tu es égoïste", « Vous n’êtes vraiment pas  sympas », etc.

   - Ou, plus subtilement, par des petits riens : soupirs, haussement d’épaules, yeux levés au ciel, silence significatif, etc.

  

 

 

Ils ne pensent pas une seule seconde à tourner leur regard en direction de "leur propre personnage" et reste ainsi prisonniers de leur manière de concevoir les relations. Lorsque nous les fuyons, cela renforce bien souvent leurs conditionnements, sauf si "une petite étincelle" vient mettre le feu aux poudres faisant exploser leur certitude.

 

 

 

 



12/08/2012
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