expression de vie

expression de vie

La place de l'animal

Lors de mes balades accompagné de ma chienne, une doberman marron et feu, je vois certaines personnes se comporter comme si elles étaient en présence d'un lion et non d'un chien domestique. 

Elles font un brusque écart, me lançant un regard désapprobateur du genre : " comment peut-il se promener avec un animal aussi dangereux."

D’autres approchent considérant Valkyrie avec admiration, « c’est un doberman ? »  me demandent-ils pour confirmation, « ah! tu vois, je vous l’avais bien dit, » lancent-ils alors fièrement à la ronde. 

Elle représente à leurs yeux un chien qui impose le respect par sa réputation.

Ils me parlent souvent de « vieux clichés » entourant cette race, de ces légendes entretenues qui collent à la peau du doberman, relayées amplement par certains films.

J’entends des : « c’était le chien des SS, ils s’en servaient pour garder les camps », « en rentrant chez soi il faut leur parler sinon ils ne reconnaissent pas leurs propres maîtres », « vers l’âge de 7 ans ils deviennent fous car leur cerveau qui continue à grandir est compressé par les os de leur boîte crânienne », etc.

 Comment expliquer à ces personnes que lors des expositions dites « nationales d’élevages » il arrive de se retrouver 2 jours entiers avec 300 dobermans mâles et femelles  côtoyant des adultes, des enfants, d’autres races de chiens, le tout se déroulant dans une ambiance « familiale » ?

En 10 ans de vie, ma chienne n’a jamais agressé personne. Elle va se coller aux humains rencontrés pour quémander des caresses ou, gourmande, un bout de gâteau.

 

Ma précédente chienne, un dogue allemand noir, est morte à 14 ans sans avoir donné aucun signe d’agressivité; elle vivait « en famille » avec mes trois jeunes enfants. 

 

J’ai toujours eu des chiens à mes côtés depuis ma plus tendre enfance. En tant « qu’adulte responsable » j’ai pris la peine d’étudier leurs comportements, leurs réactions, d’acquérir des connaissances. Je suis allé en « club » travailler avec Valkie et ai suivi des formations. J’ai pratiqué diverses disciplines.

Je ne l’ai pas achetée à un « marchand de chiens », mais dans un élevage sérieux et réputé qui socialise un maximum ses chiots et ne les confie qu’une fois la morsure inhibée apprise par leur mère.

Dans 99 % des cas d’accidents mettant un chien en cause, c’est l’humain qui en est l’origine, par ignorance, inconscience ou excès de confiance.

 

Souvent à la source on retrouve la méconnaissance d’au moins un des trois mondes concernés, celui des enfants, celui des adultes et celui du chien. Chacun de ces mondes ayant ses propres règles de communication, il est bon d’en connaître au moins la base.

 

Pour réfléchir une question simple : « qui a créé les différentes races de chiens ? »

 

Les médias se précipitent pour mettre en avant toutes informations négatives, ils parlent moins des « positives, » celles qui ont lieu quotidiennement dans l'indifférence.

 

Exemples :

Le travail des chiens guides d’aveugles, d’avalanches, de décombres, de recherches  (personnes, drogues, explosifs, armes, cadavres, substances diverses), secours en montagne, en mer, etc.

 

 

 

Celui de chiens éduqués à prévenir les crises d’épilepsie, et même à dépister certaines tumeurs. A accompagner le travail des spécialistes avec des humains en difficultés, autistes, adolescents en perte de repères.

 

Parlons également du lourd tribu payé par cette espèce afin d’obtenir des résultats dans les domaines de la recherche (cosmétique, médicale), de l'utisation des chiens de chasse (destinés en d’autres temps à nous aider à trouver notre nourriture), de garde (à nous protéger), de troupeaux, de patrouille, de guerre, de traîneaux, etc.

 

Tout ceci me permet de réfléchir à notre époque « d’aseptisation » où l’animal n’a plus sa place dans nos sociétés, mis à part dans nos assiettes.

Chaque jour des espèces disparaissent et je suis de ceux qui pensent que la nôtre sera du voyage si nous ne changeons pas rapidement nos croyances et comportements.

 

Comme beaucoup je me tiens au courant de l’actualité, tous les jours je constate ce que l’humain peut produire de pire : meurtres, crimes, assassinats, génocides, attentats, viols, violences, guerres, ventes d’armes, de drogues, trafic d’organes, d’enfants, arsenal nucléaire, armes bactériologiques, chimiques, tortures,abus, répression, oppression, infanticides, parricides, harcèlement en tous genre, pédophilie, tyrans, dictateurs,sectes, mauvais traitements, etc. 

 

Et malgré tout cela je ne fais pas un écart lorsque je croise un « humain » !

 

Je continue à croire en notre « espèce », à notre pouvoir d’évolution, j’aime profondément l’humanité, suis-je pour cela un rêveur, un fou utopiste ?

 

En tout cas je sais que je ne suis pas le seul dans ce cas de figure, je rencontre de nombreuses personnes de toutes origines, de toutes cultures, de tous âges, de tous sexes qui me confortent dans cette direction !

 

Merci à eux !

 

 

Une des causes la plus importante de chiens au caractères instables est "la mode".

Dès qu'une race de chiens semble avoir "le vent en poupe", ceux que nous appelons "les marchands de chiens" accourent.

Ils se mettent à "faire du chien", cela dans des conditions déplorables. Ces chiots sont sevrés beaucoup trop tôt, ils n'ont pas encore acquis de leur mère ce que l'on nomme "la morsure inhibée", ne parlons pas de la moindre ébauche de sociabilisation. La suite ne peut être que catastrophique.

Les médias, quand à eux, confondent bien souvent "chien de race" et chien de type", ce qui ajoute aux situations de psychoses qui collent à l'apparence de l'animal.

Un humain "équilibré" ayant des connaissances de bases concernant les comportements et langage des chiens, pourra élever et éduquer un animal classé "races dangereuses", et obtenir un compagon canin pouvant vivre sans problème au milieu des humains à condition d'observer certaines règles.

"Si" j'avais acquis ma chienne avant l'âge de deux mois, non pas chez un "bon" éleveur, mais chez un "marchnad de chiens", que je l'avais isolé, désocialisé, que je lui avais fait subir des mauvais traitements, conditionné pour être "parano", oui j'aurais obtenu une "bête", pas un animal dit domestique.

 

Il est d'ailleurs possible de faire de même avec un être humain, avec des conséquences encore plus dramatiques vu la complexité de notre cortex cérébral.

 

 

 



26/07/2012
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 8 autres membres