expression de vie

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Information (2008-09-01)

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Découverte de facteurs vitaux concernant le développement du lymphome et la survie

Des expériences sur de nouveaux modèles de souris indiquent des cibles thérapeutiques.

Les chercheurs au National Jewish Médical and Research Center ont découvert un facteur important dans le développement des lymphomes à cellules B, l’une des formes de cancer à croissance la plus rapide. Le récepteur à cellules B à la surface des cellules B peut coopérer avec l’oncogène MYC afin d’accélérer le développement des lymphomes. L’équipe de recherche menée par Yosef Refaeli, Docteur en médecin et professeur assistant de pédiatrie au National Jewish Medical and Research Center, révéla également que la perturbation des signaux du récepteur des cellules B peut inhiber la croissance des tumeurs. La recherche est publiée dans l’édition du 24 juin de la revue PLos Biology. 

« Les lymphomes non-hodgkiniens, dont 90% sont des lymphomes à cellules B, sont devenus plus prévalents de 855 au cours des 20 dernières années, étant la seule forme de cancer à avoir une telle croissance, » indiqua le Dr Refaeli. « Nos résultats ont indiqué que le récepteur de cellules B et ses voies de signalisations représentent des cibles thérapeutiques prometteuses des lymphomes à cellules B. » 

Le lymphome non-Hodgkinien est un cancer de lymphocytes, des cellules du système immunitaire dénommées lymphocytes T et Cellules B. Près de 66.000 nouveaux cas de lymphomes non-Hodgkiniens sont diagnostiqués chaque année aux Etats-Unis et près de 19.000 personnes en meurent. 

Il est bien connu que l’oncogène MYC joue un rôle crucial dans le développement des lymphomes. Toutefois, l’une des questions non résolues est de savoir si le récepteur de cellules B présent sur la surface des cellules B jouerait également un rôle important. 

Lorsque le récepteur de cellules B se lie à des molécules d’envahisseurs étrangers, appelés antigènes, il envoie un signal qui pousse les cellules B à proliférer et à produire des anticorps. Les anticorps se lient aux molécules étrangères et marquent les envahisseurs en vue de leur destruction. Même s’il ne se lie pas à un antigène, le récepteur de cellules B favorise la survie des cellules B par le biais d’un signal intracellulaire inconnu. 

Le Dr. Refaeli et ses collègues au National Jewish et à l’University of California, San Francisco, développèrent une série de souris transgéniques afin d’évaluer le rôle du récepteur de cellules B et des lymphomes à cellules B. Ils observèrent que la présence du récepteur de cellules B fonctionnel augmente le développement de tumeurs chez les souris ayant un oncogène MYC translocalisé. 

Dans une série d’expériences, le Dr. Refaeli démontra que le récepteur de cellules B coopère avec la MYC dans le développement de tumeurs aussi bien en la présence que l’absence d’antigènes. 

En l’absence d’antigènes, les souris développèrent un lymphome similaire à la leucémie lymphocytique à cellules B. 
En la présence d’un antigène qui se lie au récepteur de cellules B, les souris développèrent un lymphome similaire au lymphome de Burkitt, même jusqu’au développement surprenant des tumeurs primaires sur l’un des côtés de la mâchoire. Les chercheurs utilisèrent en fait un auto-antigène, molécule produite par la souris elle-même, dans une situation ressemblant à une maladie auto-immune. La maladie auto-immune augmente de 50 à 200 fois la chance d’une personne à développer un lymphome à cellules B. 

Au cours d’expériences qui confirmèrent le rôle crucial du récepteur de cellules B et indiquèrent des thérapies potentielles, le Dr Fefaeli et ses collègues réussirent également à prévenir et à éliminer des tumeurs en traitant les souris à l’aide d’immunosuppresseurs qui bloquent les signaux du récepteur de cellules B. Plusieurs essais sur différents immunosuppresseurs et sur un autre inhibiteur de la signalisation du récepteur de cellules B ont récemment été lancés. « Les recherches portant sur les lymphomes à cellules B ont été entravées par le manque de bons modèles de souris, » signala le Dr. Refaeli. « La souris que nous avons créé nous fournit un très bon modèle prédicateur de lymphomes à cellules B, qui peut être utilisé, non seulement afin d’explorer non seulement ceux-là et des cancers apparentés, mais aussi des maladies auto-immunes, ainsi que l’immunologie de base. »

 



04/08/2012
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