expression de vie

"Il est difficile de penser ce qu'est un père sans commencer par réparer le sien !"

"Pour que l'enfant puisse se construire une image correcte de son sexe, il est nécessaire qu'il soit informé du rôle que celui-ci joue dans la reproduction dès qu'il en pose la question : dès 3 ans.

Si le garçon ne peut découvrir le rôle que joueront ses testicules à l'âge adulte, l'image qu'il se fait de son sexe se limite à ce qu'il en perçoit, c'est à dire à ses érections. La façon dont il vit son sexe ne dépend plus dès lors que du regard que porte sa mère sur celui des hommes. Si celle-ci est une éternelle angoissée, si elle est frigide, ou se complait dans la névrose, il souffrira à l'âge adulte de ne pas savoir quoi faire de son sexe et le fait d'avoir passé son enfance à ignorer l'existence de ses testicules fera de lui un névrosé obsessionnel. Si à l'inverse sa mère n'est pas frigide et apprécie les hommes, cette ignorance fera de lui un homme contraint de devoir en permanence se réassurer sur l'existence de son sexe. Car, n'ayant pas pu, enfant, se représenter ses testicules, son sexe continuera, à l'âge adulte, à n'avoir d'existence que lorsqu'il bande. Et l'érection n'étant pas permanente, ce sera un homme qui ne pourra être assuré de son existence virile qu'en sautant sur toute femme passant à sa portée.

Quels sont les enfants qui, dans la riche société occidentale, ne souffrent pas en leur père ? Dans la clientèle d'un psychanalyste, grands ou petits en souffrent tous ! Ils souffrent d'un père muet, d'un père sans parole, d'un père béquille, porte-monnaie ou martinet de la mère qui, une fois sur deux, n'a rien fait d'autre que de les enfermer dans la problématique maternelle que, lui même, par manque de père, n'a pu résoudre lorsqu'il était enfant."